Le Village – Le Puy

La montagne du Puy est LA montagne du plateau de Lesches-en-Diois et pour les Leschois et les locaux, c’est Le Puyrégulièrement gravie par des randonneurs. Sa dénomination simple dérive du mot latin podium signifiant sommet.

En forme d’arc de cercle, sa longue crête s’étend du col Maur à l’ouest jusqu’au col de Maraga à l’est. Le versant sud pentu est recouvert de bois de feuillus et de résineux, d’herbes folles et de broussailles tandis que la face nord, boisée à l’ouest, devient progressivement vers l’est une falaise déchiquetée qui se perd dans les bois des pentes de l’ubac. Cet aspect bien caractéristique la fait reconnaître facilement des sommets alentour.

Culminant à 1550 m d’altitude, le sommet lui-même est difficilement repérable du plateau leschois ; suivant les couleurs du ciel et la lumière, le frêle piquet en bois qui le marque, arrive à se détacher au-dessus de la crête.

Piquet sommet du Puy 30.07.2015

De là-haut, s’offre un large panorama à 360° dont voici un aperçu: vers le sud, c’est d’abord le dôme marneux de Chaîtieu

Chaitieu été 2019

surplombant le village et les champs environnants, les pentes de la station de Valdrôme avec le Duffre et la Sarcéna, les environs du village de Beaumont-en-Diois et au loin par temps clair le mont Ventoux. Vers l’ouest, se découvrent le Pic de Luc-en-Diois et son chaos du Claps, la plaine du Diois jusqu’à Die, les Trois Becs et le Glandasse. Au nord, s’étendent, au pied de la crête, de vastes espaces boisés du col Lorial à l’est au hameau des Granges à l’ouest. En face du sommet, apparaît le village de Miscon et encore plus au loin le Grand Veymont et au-delà les Ecrins. Vers l’est, le Chauvet et le Luzet et surtout la chaîne du Dévoluy de l’Obiou à la Tête de Garnesier.

En un siècle, le paysage s’est transformé comme le montrent les cartes postales et les photographies. La vaste pente de l’adret, jadis largement recouverte d’herbe que venaient brouter les moutons et  colorée par endroits du bleu de la lavande sauvage, a été au fil des années gagnée par les chênes, les pins et les broussailles qui ont fait disparaître les anciennes sentes empruntées par les troupeaux tandis qu’avec l’abandon de l’élevage, la zone de pâture s’est réduite en remontant vers la crête.

Aujourd’hui, en deçà du sommet, se situe une aire d’envol de parapentes très prisée et un peu plus à l’est, a été implanté un pylône-relais de téléphonie.

Ce massif abrite aussi une faune diverse et une riche flore.

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